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Diplômé en période de crise - Hélène Dumas (p2010)

05 octobre 2020 Annuaire
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Qui êtes-vous ?


Hélène Dumas, IFI 2010. Actuellement, adjointe à la cheffe du pôle formation ingénierie concours au Centre de Valorisation des Ressources Humaines de Nancy (organisme de formation État).

 

 

Avez-vous des exemples de changements concrets que vous avez pu expérimenter après l’obtention de votre diplôme ?

Depuis ma sortie d’école, j’ai exercé pendant plus de neuf ans, des missions régaliennes d’inspections pour la direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement (DREAL) Grand-Est dans le domaine des installations classées puis des ouvrages hydrauliques. Il s’agit de postes très techniques.

Depuis 1er février dernier, j’ai changé de poste et rejoint le secteur des ressources humaines (pilotage du plan de formations du CVRH de Nancy et management fonctionnel d’une équipe). C’est la preuve qu’il est possible de s’adapter et d’évoluer vers d’autres métiers.

Crise et formation

Avec le recul que vous avez maintenant, pensez-vous que la formation dispensée à l’école est encore utile/pertinente dans la société actuelle ? 

Je suis sortie de l’école, il y a dix ans. J’ai trouvé que la formation dispensée était tout à fait adaptée pour nous apprendre par la suite à nous adapter, à chercher les bons contacts et les informations nécessaires (en bref à nous rendre agiles). C’est une utopie de croire que nous savons tout en sortant de l’école, personne ne sait jamais tout. Tout le monde apprend et se forme au cours de sa vie.

 

Crise et premier emploi

La crise que vous avez vécue a-t-elle impacté votre recherche de stage/d’emploi ? Si oui, comment, et comment vous en êtes-vous sorti ? 

La crise vécue a dans une certaine manière affecté ma recherche d’emploi. Après mon stage de fin d’étude, j’ai reçu une proposition de thèse et non d’embauche. Plusieurs employeurs du privé m’ont reproché de ne pas avoir d’expérience pour ne pas donner suite à mes candidatures. Par la suite, j’ai appris que le coût d’embauche d’un ingénieur était aussi une des raisons pour lesquelles je n’avais pas été prise. J’ai pris conscience que les places attractives sur le marché du travail étaient limitées et qu’il fallait «se battre » pour en obtenir une. J’ai ensuite passé le concours d’ingénieur de l’industrie et des mines car les missions exercées m’intéressaient tout particulièrement. J’ai été retenue.

Un mot par rapport à la crise de la COVID19 ? 

La crise du covid-19 a demandé à tout le monde de s’adapter. Par chance, mes collègues et moi-même, nous avons été équipés du matériel informatique suffisant la veille du confinement pour nous permettre de télétravailler. Au niveau du CVRH de Nancy, nous avons revu notre façon de travailler. Nous avons proposé/ créé plus de formations à distance et accompagné en distanciel les services de l’État (ministère de la transition écologique et solidaire) qui sollicitent un accompagnement.






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